Patrice Faubert

Profit de guerre, guerre de profit

Comme un éternel retour
Façons multiples, tour à tour
Il y a 20.000 ans
Il faisait si froid, l'humain, comme inexistant
En degrés centigrades, il pouvait faire moins vingt
La forêt, déjà, avait diminuée grandement
Comme un désert de glace
France, Aquitaine, Nord de l'Espagne, un peu de place
Encore quelques humains
De l'époque congélateur, au tout vain
La grotte ornée
C'était surtout dans le passé
Grotte Chauvet, environ 36 000 ans
Grotte Lascaux, environ 15 000 à 18 000 ans
De la grotte rarement habitée
Surtout du chamanisme, de la création ritualisée
Aucune certitude, l'on ne peut que conjecturer
Avenir via le passé
Comme pour le fascisme populismé et militarisé
Du coup d'Etat démocratique, au Brésil
Ils ont voté, et puis après, tout tient sur un fil
Si la culture est bourgeoise
La dictature électorale nous toise
Et la bourgeoisie fut révolutionnaire
La culture est parfois aussi révolutionnaire
La culture était même et surtout aristocratique
Toujours prête à la fine critique
Avec des théoriciens de l'anarchie, aristocrates
Bakounine, Kropotkine, les plus fameux, contre tout autocrate
Ainsi que, contre tous les faux et fausses démocrates
Des aristocrates, ou des hommes d'écriture
Des savants, pédagogues, géographes, médecins, écrivains, de la vraie culture
L'anarchie de la culture de soi-même
Qu'aucun pouvoir ne s'amène
Hélas, des pauvres comme un seau vide
Que remplit la propagande du populisme fascisant
Rendant toute raison, livide
Du pauvre, pour le fascisme, pour les droites, votant
Alors, que tout tyran
Envers lui, est royalement méprisant
Car, le pauvre dépourvu de culture
Place à toutes les forfaitures
Place à toutes les doublures et impostures
Et aujourd'hui, puisque tout est guerre
Guerre du profit, profit de la guerre
Le prisonnier de guerre
Et bien moins traité, le constat n'est plus à faire
Mai, juin, 1916, Verdun
Pour le soldat, vie, en durée
15 jours, il pouvait espérer
Et une fois fait prisonnier
L'allemand, le français, le prisonnier était bien traité
60.000 prisonniers chez les allemands, environ
70.000 prisonniers chez les français, environ
De l'enfer des tranchées, enfin, pouvoir s'échapper !
Et à propos des tranchées
De 14/18, il faut le signaler
Déjà, parmi d'autres, du gaz lacrymogène
Pour immobiliser, toute armée, est sans-gêne
Comme dans les manifestations de nos jours
La tyrannie, toujours, fait les mêmes tours
Donc, Verdun, mai/juin, 1916
Comme d'habitude, les généraux toujours planqués
Soldats mutilés, aveuglés, choqués, traumatisés, amputés, tués
Pour la France
378 000 morts ou disparus, environ
Pour l'Allemagne
330 000 morts ou disparus, environ
Avec au moins 300 000 corps disparus
De la bouillie humaine en terre, l'on fit des choses, dessus
En France
Un million d'orphelins
700 000 veuves, un éternel chagrin
Neuf millions de mobilisés
Sur trois ans, en durée
De 23 ans à 48 ans
Et d'autres pays, omettant
Rien que cela est nonobstant, édifiant
4/8/1914
Ce fut l'hypocrite Union sacrée
Pour le droit de tout militariser
Pour le droit de tout exterminer !
 
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
 
 

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Published on e-Stories.org on 11/16/2018.

 
 

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