Patrice Faubert
L'espèce humaine est une saloperie
Comme la conversation
Qui est en totale déperdition
Ou alors, il y faudrait presque une traduction
De l'hyperindividualisme en lévitation
L'amitié va tendre à disparaître
Des échanges tarifés en nouveau paraître
Comme pour la sexualité, si chère payée
Pour cela, de la compromission
Pour cela, de la concession
Pour cela, de l'adaptation
Et surtout, pour cela, de la contrefaçon
Terminus pour l'amitié, terminus pour l'amour
Certes, parfois, du sexe, qui ne fait jamais un four
Avec tout le reste qui fait son tour
Moi, de tout, étant le rejeté, j'en connais les atours
Tout étant et constituant de la marchandise
Du capital tout y faisant une gourmandise
Quoique l'on en médise
Se bâtissant sur de la cruauté
Se bâtissant sur de l'ignominie
Se bâtissant sur de l'absurdité
Chaque pays avec ses propres vilenies
Le capital, de tout, se nourrissant
Comme toute fausse révolution ou révolte, l'engraissant
Les riches
S'en foutent plein la gueule
Avec des corps pollués, qui les dégueulent
Les pauvres
Comme un spectacle de divertissement
Avec des yeux envieux, les regardant
Alors, que tout, maintenant
D'une relation l'autre, tout se mélangeant
D'une aliénation l'autre, tout s'interpénétrant!
Ainsi, l'espèce humaine, carnivore
C'est, 70 milliards d'animaux non-humains
Et ce chaque année, pour les dévorer
Qui sont entassés, maltraités, massacrés, tués
Et parfois même torturés, en toute banalité
De toute une une organisation industrialisée
Comme la crue de janvier 1910, pour Paris, tout inonder
Quand cela n'est pas ceci ou cela
C'est forcément pour autre chose, voilà
Indirectement ou directement
Dans un grand tout au tout se mélangeant
L'espèce humaine est une saloperie
Rares y sont les gentilles et les gentils
Donc un mélange que tout arrange
Il suffit d'y changer les langes
L'extrême droite de l'extrême gauche
L'extrême gauche de l'extrême droite
Sur certains sujets, parfois, se rejoignant
Des Gilets jaunes au tout venant
Et pour le capital, tout le renforçant
Toute cavalcade jamais en capilotade
Avec tout, en tout, qui nous canarde
Tout y est PFAS, éternels polluants
Qui dans tout être humain, sont présents
Per et polyfluoroalkylées, jamais ne s'éliminant
Tout est fichu, c'est bien navrant
Car tout s'irradie en s'accumulant !
Plus personne, à quoi que ce soit
N'échappant, lui, eux, elles, moi, toi
Du catastrophisme comme une distraction, se consommant
Car en toutes choses et en tous domaines
Furent, sont, ont été, semis des bêtises et des haines
Le monde est une banque
Des piscinistes banquiers, la gardant
La banque du monde devenant branque
Parfois, presque en fausses larmes, se confondant
Michel-Edouard Leclerc, au vrai fiel
Cinq millions d'euros de salaire annuel
Certes
Ce que gagnent de rares footballeurs, par mois
Mais tout de même, cela jette un froid
Toujours le ou la riche d'un ou d'une autre
Toujours le ou la pauvre d'un ou d'une autre
Nos vies déjà gâchées
Avant, des autres, les rencontrer
Nous ne pouvions donc pas les gâcher
Dans une telle société aux dés pipés
Elles l'étaient déjà, avant même la sortie du né
Vies courtes ou vies longues, amour ou amitié
Amour ou amitié de la compétitivité
Même si dans un litre de mer
Un milliard de virus y faisant leurs affaires
Des centaines de millions de bactéries
Cent mille microalgues comme en batterie
Et bien sûr du zooplancton, environ 12000 espèces, approximativement
Et pour tout, sur terre, mers, océans, lacs, rivières, fleuves, l'entourant
Entre trois et cent millions d'espèces, environ, forcément
Environ deux millions, seulement recensées, clin d'oeil édifiant
Du microcosme au macrocosme
Tout un monde
Et dans chaque monde
Mais, là, amoralité sans gynécocosme !
Patrice Faubert ( 2023 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )
All rights belong to its author. It was published on e-Stories.org by demand of Patrice Faubert.
Published on e-Stories.org on 04/03/2023.