Patrice Faubert

Paraphysique du je-m'en-foutisme

Peut-être que sans ( 1908 - 2005 ) Jozef Rotblat
Seul physicien contre projet Manhattan et ses blattes
Comprenant avant Hiroshima/Nagasaki, le danger
Du nucléaire et du thermonucléaire
Avec son Pugwash et un peu de clair
Et sans lui et autres esprits éclairés
Sur Terre, peut-être, déjà plus rien
Et enfin un prix Nobel de la paix
Qui en 1995, ne fut pas un horrible pet
Car avant, surtout après
Il fut parfois, attribué à des criminels de guerre
Car, le monde fut le plus souvent, fasciste et réactionnaire
Le capital ayant toujours, oui, il sut y faire
Des arts et des spectacles en afféterie
Ou alors, c'est de la marge, c'est de l'anarchie
Le capital est un expert en glossolalie
Tout et son contraire, la danse des lobbys
Du consentement ou du non consentement, ainsi
Pour tout et en sexualité aussi
France, loi de non consentement refusée
Pologne, Hongrie, honte de l'Europe, pays fascisés
Et toute femme, ainsi, pouvant se faire violer
Toujours en France, l'article 222-23 du code pénal
N'ayant, du coup, pas été modifié
Et donc, finalement, une guerre thermonucléaire
Pourrait toujours arriver
Elle serait totale ou partielle, de toutes façons, guerre fatale !
Avec tout l'attifement du capital, ce dément
Aucune raison n'y verse dans le surprenamment
Avec tant de têtes remplies de merde
Disant Amen à toutes les merdes
Cela vote et cela rote
Cela rote et cela vote
Comme l'utilisation de jets privés
Une balle, une rafale, et hop, les pourris, dégagez
Pognonistes de l'oseille mal gagnée
1948, France, création du groupe de répression du banditisme
Quelle farce, puisque le banditisme, c'est le capitalisme
C'était bien la peine
Et même si " L'arbre est dans la graine "
Titre d'un feu petit magazine libertaire de bonne haleine
Et si la vie serait apparue
Il y a environ 3,8 milliards d'années
Volcanisme, sources hydrothermales, autres causes associées
Mais gloups
Les cartels des multinationales
Ne sont que les multinationales des cartels
Prostitution, drogue, jeux, argent, finance, criminalité
Tout peut s'y vendre, s'y louer s'y acheter
Avec l'aval des Etats, de force ou de gré
Tout Etat est mafia
Toute mafia est Etat
Et pas seulement au Mexique ou en Colombie
Car, donc, tout est mafia et ce dans tous les pays
Tout y étant devenu du gouvernemental
Assassinats, tortures, enlèvements, divers trafics
Hameçonnage et rançonnage en déclic
De toute une vermine en carnaval
Des polices, des armées, des mercenaires, pour tout un fatal
Toute la politique économique du marché y a son canal !
Tout est devenu de la corruption
L'on y voit défiler, congrégations et corporations
Comme pour la drogue, du trafic contre de l'information
Policiers devenant truands, truands devenant policiers
Et donc plus de quoi pleurer
Si, sur Terre, nos 210.000 glaciers
Se mettaient à fondre à force de bronzer
Mers et océans, 65 mètres de hauteur, pour augmenter
Avec un sauve-qui-peut généralisé
Comme dans les chambres de jadis, pour tout gazer
Et en haut du tas de cadavres, les plus costauds et enragés
Pas comme les chambres à nuages
De l'ensemencement des nuages
Pour les gouttes, les multiplier
Mais la seule réalité est son indémontrabilité
Mais, certes, une autre vraie possibilité
Humidité, vapeur d'eau, les pluies
Donc, d'un nuage pas mirage et pas aigri
Ralentissant le dérèglement climatique
Il y a donc aussi le peuple des nuages
En rouage du peuple des forêts
Quinze espèces de nuages, dix genres, neuf variétés
Quatre nuages annexes, nuages spéciaux
Et des sous-catégories n'étant pas des aérosols
Ouf, c'est encore du bol
Et dans ce monde du digressif
Les autres, moi, tout est absolument agressif !
Maintenant, les commentaires l'emportant sur l'image
Même si l'image désavoue les commentaires
La mort est avant tout relationnelle
Et c'est ainsi, qu'elle devient de l'individuelle
De tout et de rien
Je suis l'incorrigible galopin
De vos sciences de l'information
Pour mieux, hélas, contrôler toutes les populations
Avec ainsi, pour tout, fausse contestation, soumission, acceptation
Conformisme, snobisme, et suivisme d'opinion
Alors qu'un éléphant, toutes les 15 minutes, est tué
Pour son ivoire
Ce que l'argent peut faire faire, à ne pas croire
Bref, en 2040, de forêt, plus aucun éléphant
Il y a quelques gardiens de la forêt primaire
Lieux encore privilégiés, avec peu d'effet
Tout déjà, semblant d'outre-temps
Mais il y faut, alternatives et revenus compensatoires
La guerre pour la paix, c'est de la foire
Et pour tous les fascismes, à manger et à boire
Zoos artificiels, la vie animale domestiquée
Zoos naturels, la vie sauvage non domestiquée
Nous, robots zombies, le zoo du monde entier
Tout y étant faussement protégé
Milliardaires de la connerie
Avec des vies sans aucune vie
Pas étonnant si toute voix humaine de n'importe quelle langue
Fait peur et terrifie tous les animaux encore sauvages
Et plus qu'aucun autre animal encore sauvage !
 
Patrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )

All rights belong to its author. It was published on e-Stories.org by demand of Patrice Faubert.
Published on e-Stories.org on 02/01/2024.

 
 

The author

 

Comments of our readers (0)


Your opinion:

Our authors and e-Stories.org would like to hear your opinion! But you should comment the Poem/Story and not insult our authors personally!

Please choose

Previous title Next title

More from this category "Politics & Society" (Poems in french)

Other works from Patrice Faubert

Did you like it?
Please have a look at:


De l'acousticien informel - Patrice Faubert (Politics & Society)
Darkness of a way - Helga Edelsfeld (Thoughts)